Une invitation m'était adressée dans les courriers du matin. J'ai pris mon attirail & le train m'a emmené là où tous les regards sont tournés depuis quelques temps : Rookburgh. Ça y’est, nous y sommes. J’ai visité de nombreuses villes dans ma vie, mais encore jamais une ville qui vient de naitre. Et pas n’importe où, au parc allemand Phantasialand et après plus de 4 ans de travaux acharnés.
Rookburgh : Voyage en Allemagne au cœur des années 20
Alors, qu’est-ce que Rookburgh ? Un tout nouveau land, accessible en passant par un tunnel depuis la zone du Vieux Berlin, qui nous plonge dans la révolution industrielle allemande des années 20, tout en y greffant quelques éléments Steampunk. Une prolongation sous forme de prequel du Vieux Berlin donc ? Un univers parallèle ? « Sans aucun doute », nous avait confié Glenn Homburg, le Marketing Manager du parc.
De l'hôtel à l'assiette : Séjour en immersion à Phantasialand
En attendant, Rookburgh n’est pas qu’une ville fictive. Elle comporte aussi l’hôtel Charles Lindbergh, du nom du célèbre pionnier de l’aviation, une chocolaterie artisanale, une sandwicherie, le restaurant Uhrwerk ou encore le bar 1919.
C’est tout, me direz-vous ? Non, le clou du spectacle c’est F.L.Y., un Flying Launch Coaster Vekoma qui vous fera traverser les moindres recoins de Rookburgh tout en vivant une expérience de vol sensationnelle.
Cette fabuleuse machine aurait été créée par la « Rookburgh Airrail Company », société majeure de la ville de Rookburgh, toujours à la pointe de l’innovation technologique.
Un univers aux 1001 détails
En découvrant tout cela, c’est un peu comme si je faisais voler mon premier cerf-volant. Je suis émerveillé, les yeux écarquillés : aucun doute, je viens d’entrer dans Rookburgh.
Et autant dire que je ne sais pas où je dois regarder tellement il y a de choses à voir. Les rails rouges de F.L.Y. constituent les premiers éléments que l’on aperçoit en pénétrant dans la zone. Quelques téméraires sont déjà en train de voler au-dessus de Rookburgh avec cette fabuleuse machine et il me tarde de pouvoir le faire.
En attendant, c’est avec le regard que je savoure l’instant. De la brume et de fines gouttelettes de pluie viennent idéalement parfaire l’ambiance industrielle qui se dégage du lieu. Ici, pas le moindre brin d’herbe mais de la fumée qui s’échappe des égouts, des couleurs ocre, noires et grises, des façades d’usines et de briques, des outils abandonnés, du métal partout et sous toutes les formes, des chariots à vapeur, du charbon au sol, le bruit d’une locomotive, les cris des passagers du F.L.Y. et une musique signée IMASCORE.
Tout se mélange : sons, odeurs, visuel. Les détails sont partout, irriguent l’atmosphère. F.L.Y. est omniprésent, tout se mélange et donne une impression de confusion maitrisée.
Tout est à sa place, rien ne devrait être autre part.
Ouvrir les bras & s'envoler
Je me ballade, traverse des passerelles métalliques et contemple les lieux mais les rails de F.L.Y. ne sont jamais très loin de ma tête ou de mon champ de vision, passent au-dessus, en-dessous ou à côté de moi. Je distingue aisément les visages des passagers. Certains se tiennent fermement à leur harnais, d’autres ouvrent les bras et réalisent leur rêve de voler. Je m’imagine être à leur place et je sais que ça ne va pas tarder.
En arrière-plan, j’aperçois l’hôtel Charles Lindbergh et quelques capsules aéronautiques dans lesquelles sont invitées les pilotes d’un jour à dormir. Et de chaque côté de la zone se trouvent le restaurant, la chocolaterie et la sandwicherie. Chaque élément s’imbrique parfaitement dans l’univers de Rookburgh.
J’ai l’impression d’avoir plongé dans le passé, un passé que je n’ai pas connu mais que je découvre aujourd’hui.
L’on a envie de rester à Rookburgh, de s’y attarder longuement. Et pourquoi pas jusqu’à la tombée de la nuit, ou la ville se pare de lumière bleue et revêt une atmosphère particulière, toujours enfumée mais empreinte de beauté.
J’ai visité de nombreuses villes dans ma vie, ai-je affirmé en introduction de cet article. Il est vrai que Rookburgh ne possède pas de fleuve, de monument historique ou de cathédrale, voire de parcs et jardins. Qu’importe, elle apporte autre chose. Une chose fondamentale, qui devrait être présente dans chaque ville du monde, même une ville industrielle : à Rookburgh, on se sent bien.
L’expérience est si immersive, les détails sont si travaillés, F.L.Y., avec ses rails rouges, est tellement spectaculaire, que nous ne pouvons qu’avoir envie de rester le plus longtemps possible.
Vous l’aurez compris, il est strictement impossible de décrire Rookburgh en quelques mots. Je n’ai donc pas cherché à en effectuer une description mais à vous en offrir un petit aperçu. Rookburgh, c’est une expérience qui se vit, c’est l’expérience la plus immersive qui soit. Et pour en percer tous les mystères, une seule solution : que ce soit à pied, en voiture, en train, en sous-marin ou bien sûr en avion, allez-y !
Rendez-vous compte par vous-même de la magie de Rookburgh, plongez dans les secrets de cette ville mystérieuse et envolez-vous avec F.L.Y. Vous ne le regretterez pas !
Pour vous y rendre, rien de pus simple. Vous pouvez réserver une nuit à l’hôtel Charles Lindbergh afin de découvrir l’entièreté de la zone et de bénéficier de nombreux avantages (deux tickets express pour F.L.Y., un repas au restaurant, l’accès au bar 1919) ou vous pouvez visiter le parc Phantasialand et accéder à la zone Rookburgh de cette manière. Dans les deux cas, vous serez émerveillés.
Bon vol !